Jean-Pierre Thomas — En tête à tête

Pur autodidacte, connu pour ses fresques murales (notamment celle située à l’entrée d’Arcachon) et ses trophées (sport, cinéma, industrie), Jean-Pierre Thomas a commencé à peindre au sein du groupe Signature et exposé dans de nombreux salons avant de créer sa première galerie à Arcachon il y a 40 ans. Ce qui ne l’a pas empêché d’exposer également en Suisse, en Autriche, en Belgique ou aux États-Unis.

Ses tableaux et ses sculptures ont parcouru notre époque, de l’abstraction des années 70 à l’inspiration du graphisme street art d’aujourd’hui en passant par les marines figuratives des années 90 et au travail de récupération de métaux dont il extrait encore aujourd’hui des personnages oniriques ou des chevaux fantastiques.

Aujourd’hui, c’est dans son show-room de Pyla-sur-Mer que vous pouvez découvrir les « Têtes » de Thomas, nouveau chapitre de son œuvre picturale. Ces têtes vous observent, vous interrogent sur notre temps, nos vies, nos manies, notre surconsommation et notre environnement.

Avec humour souvent, avec gravité parfois, avec profondeur toujours.

Ces yeux sont un regard sur notre monde mais aussi une invitation de l’artiste au voyage introspectif à travers ses pinceaux et son mélange de collages colorés ou en noir et blanc.

Dans la tête du vieil artiste bouillonne encore des idées, des images et des révolutions. Et de cette lave artistique en perpétuelle ébullition nait encore des émotions qui peuvent vous interpeller.

Les « Têtes » de Thomas

Il faut se méfier des artistes barbus, souriants et débonnaires, leurs yeux bleus pétillent et leurs sourires étincellent, ils peignent des paysages bucoliques, des scènes sereines, des chevaux et des cavalières chevelues. Ainsi peignait Jean-Pierre… Et puis un jour le couvercle du crâne a sauté, comme le bouchon volcanique d’une mystérieuse marmite. Et là, la tête a vomi des laves d’images stockées. Regardez-les ! Il faut se méfier des artistes barbus, souriants et débonnaires.