Practice de Golf – Gardez le Rythme et sortez du Bunker

Practice de Golf - Gardez le Rythme et sortez du Bunker

Le golf a des origines diverses et tirerait ses origines des Pays-Bas où se pratiquait un sport similaire : le « colf ». En raison des nombreux échanges entre les Pays-Bas et l’Écosse, les Hollandais y exportèrent ce jeu dés le XIIIè siècle où il y fut codifié en 1754. Il faudra attendre 1860 pour que prenne place le premier Open Britannique disputé par des professionnels en Ecosse puis en Angleterre. En 1900 des épreuves de golf sont disputées lors des Jeux Olympiques de Paris et de nouveau en 1904 à Saint-Louis, puis le sport disparait du programme pour 112 ans, jusqu’à son retour aux Jeux olympiques de Rio en 2016.

Sport de précision se jouant en plein air, il consiste à envoyer une balle dans un trou à l’aide de clubs, sur un parcours défini et avec le moins de coups possible. Précision, endurance, technicité, concentration sont des qualités primordiales pour cette activité.

« Jouez la balle là où elle repose, jouez le parcours tel qu’il est et si vous ne pouvez faire ni l’un ni l’autre faites ce qui est juste. »

Le golf se pratique sur un terrain ou parcours qui compte généralement 18 trous. Selon son implantation et l’architecte qui l’a conçu, un parcours peut présenter des obstacles (buissons, plans d’eau…), délimités par des piquets. Placées à des endroits stratégiques afin de rendre le terrain attractif, des pièces de sable, appelées bunkers permettent aussi de pimenter le jeu.

Chaque trou comporte quatre zones : le fairway ou allée, où l’herbe est tondue courte, le green situé directement autour du trou et où l’herbe est très courte, le pré-rough où l’herbe est plus haute que sur l’allée et enfin le rough où l’herbe est plus haute que sur le pré-rough. Une balle arrivant en dehors de ces zones est considérée comme perdue. Un fairway peut avoir différentes formes pour rendre la vie du joueur un peu plus difficile. Les architectes de parcours s’ingénient à utiliser de nombreux artifices : fausses perspectives, fausses pentes, buttes masquantes, arbres mal placés…

Sur chaque parcours, il y a un « par », soit le nombre de coups standard fixé pour le terminer. Habituellement, sur un parcours de 18 trous, le par est de 72. Cette moyenne est calculée en fonction des par de chaque trou : sur les 18 trous, on compte en moyenne dix « par quatre », quatre « par trois » et quatre « par cinq ». Ainsi on a : 10×4 + 4×3 + 4×5 = 72. Ce calcul n’est cependant qu’une moyenne, le par global peut être très différent d’un parcours à un autre. Par exemple, un parcours de montagne très court avec beaucoup de « par trois » et peu de « par cinq » peut avoir un par global de 69, comme il existe des parcours très longs avec un par global de 73. Un handicap désigne le nombre de coups qu’un joueur effectue en moyenne au dessus du par (ex. : un handicap 27 réalisera en moyenne un 18 trous par 72, en 99 coups.)

Le par désigne également le nombre de coup que l’on doit effectuer sur chaque trou. Il n’existe que trois par pour chaque trou, déterminés par la longueur du trou : « par trois » (entre 91 et 224 mètres), « par quatre » (entre 225 et 434 mètres) et « par cinq » (entre 435 et 630 mètres). Pour être dans le par, un golfeur doit effectuer le même nombre de coups que le par du trou. Par exemple, sur un « par quatre », si le joueur est dans le par, c’est qu’il a joué quatre coups, du départ jusqu’au trou. Si un golfeur effectue un « par trois » en deux coups, il effectue alors un birdie (oiselet), soit un coup sous le par.

L’obsession chez le golfeur débutant est de reproduire une trajectoire de balle droite; or, on ne dénombre pas moins de neuf 9 possibilités de vol de la balle de golf qui dépendent directement de deux facteurs : l’orientation de la face du club et le chemin suivi par la tête du club, les connaissez-vous ?