Imprimantes, le futur est déjà là!

Imprimantes, le futur est déjà là!

B

ien loin d’imprimer les premiers livres en 1440 grâce l’invention de Gutenberg (révolutionnaire à l’époque puisqu’elle permis la transmission du savoir et de la connaissance contenus dans les livres), la technologie nous à toujours poussé à nous remettre en question. 

Dans les années 2000, sort alors des livres de science-fiction l’imprimante 3D – ou tridimensionnelle  – qui révolutionne à son tour nos perspectives : imprimer des objets réels devient possible. Au départ limitée dans son utilisation à la création d’objets en résine, l’imprimante 3D évolue et les années 2010 voient émerger des techniques innovantes utilisant une panoplie de matériaux nouveaux comme le plastique, la cire, le métal, le plâtre de Paris, les céramiques et même le verre. 

Aujourd’hui l’impression 3D est devenue une réalité dans de nombreux domaines tels que l’industrie de pointe, l’art, la mode, la gastronomie, le BTP et la santé.

Une maison individuelle de 20 m2 imprimée en 10 h. pour seulement 1000 €

La start-up Italienne WASP (World’s Advanced Saving Project) est parvenue à développer une maison imprimée en 3D qui mêle faible coût de construction, rapidité, écologie et efficacité. Le secret de fabrication de cette entreprise est en réalité ancestral et reprend les matériaux de construction utilisés au Moyen-âge : la terre et la paille, matériaux à partir desquels la maison Gaia de WASP a été imprimée en 3D. L’impression ne se limite pas qu’au gros œuvre elle se développe également dans la fabrication du mobilier sur mesure. La start-up française « Drawn » en a fait sa marque de fabrique. Du vase pour décorer votre intérieur, à la chaise, en passant par un casier à bouteilles ou même une veilleuse style jacobin, les objets sont déjà nombreux et ils sont personnalisables.

www.3dwasp.com

Des prothèses médicales personnalisées

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n chirurgie, l’impression 3D permet de créer des prothèses personnalisées parfaitement adaptées à chaque patient dans des matériaux biocompatibles et durables (titane, plastique). Grosse avancée donc puisque jusqu’alors le sur-mesure consistait à modeler à la main la prothèse… Connaissez-vous Brooklyn Brentall-Croydon ?
Ce petit garçon – fan de Tony Stark – né avec une seule main et qui s’est vu offrir une prothèse 3D en forme de main de Iron Man ?

 

Imprimer un humain, bientôt possible?

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t on pousse encore les limites avec la bio-impression de cellules humaines qui alimente l’espoir d’un monde dans lequel on pourra créer des organes au rythme des besoins, offrant une belle alternative à la greffe. La jeune start-up française Poïetis peut déjà fabriquer 1 cm² de peau humaine. « Nos échantillons sont destinés à la recherche préclinique en pharmacie et cosmétique. Mais nous espérons tester la greffe humaine d’ici sept à dix ans », expliquent-t-ils.

 

Gastronomie : la bio-impression aussi au service de nos assiettes?

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e nombreux aliments sont déjà imprimables, tant qu’ils peuvent être réduits en matière première assez fine pour être travaillée. Par exemple le chocolat, la farine, le sucre… L’étendue des possibilités est hallucinante et ses avantages nombreux (elle permet par exemple de quantifier la forme physique des produits, ses besoins caloriques ou éviter les déchets). Et qu’en est-il de la viande ? Si un cuisinier Italien à fait le buzz avec son steak imprimé il s’agissait néanmoins d’un steak végétal. 

Une start-up américaine, créée en 2012, a également fait parler d’elle lorsqu’elle a déclaré pouvoir proposer de vrais aliments carnés non issus d’un animal vivant. Si l’idée est plus qu’intéressante dans un contexte où les ressources de la terre sont de plus en plus limitées, elle s’appuie sur la technologie de la société Organovo, spécialisée dans la production de tissus organiques de synthèse utilisé en médecine. L’encre utilisée est basée sur des cellules animales et permet l’impression de lambeaux de viande … qui pour le moment ne dépassent pas la taille d’un chips… L’aventure semble périlleuse puisqu’aujourd’hui la start-up s’est recentrée sur l’impression 3D de cuir pour laquelle elle a levé 34 millions d’euros de fonds pour poursuivre son développement. 

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