Laurent Mantel, président fondateur d’ ‘OLLI Motorcycles’ – One Life, Live It !
Laurent Mantel, président fondateur d’ ‘OLLI Motorcycles’ – One Life, Live It !
Laurent Mantel porte son logo tatoué sur son bras comme une conviction : on n’a qu’une seule vie et il faut la vivre ! Il crée un univers qui lui est propre et partage sa passion avec générosité. Personne ne lui résiste, à son contact une seule envie, ressentir cette puissante sensation de liberté que procure la moto. Concessionnaire pour des marques de légendes, OLLI propose des véhicules neufs et d’occasion, répare, conçoit des motos sur mesure et personnalisées et reçoit dans un concept store unique sur la région.
Vous semblez être un exemple de ceux qui se créent leur meilleure vie. Comment débute votre histoire ?
Dès que j’ai eu l’âge de pouvoir conduire une moto je l’ai fait ! Une mobylette à 14 ans et une Suzuki DR 125 à 16, échangée la veille de mes 18 ans contre une Honda 600 XLR que mes parents m’avaient interdit de conduire avant ma majorité. Mon permis moto gros cube passé le jour de mon anniversaire, j’étais fin prêt pour l’aventure.
Après un Bac Commerce & Gestion et une formation dans une école de publicité, je me suis orienté vers le secteur de l’automobile avec un premier emploi, dans les années 90’, comme vendeur pour une grosse concession Peugeot. J’y ai rencontré un Anglais qui avait créé un label de revente de véhicules d’occasion en Angleterre, revendu à General Motors et qui cherchait un collaborateur pour s’implanter en France. C’est comme cela que j’ai commencé : sur la route, à sillonner la France, parcourant 100 000 km par an à la rencontre de concessionnaires automobile afin de déployer un label de revente de véhicules d’occasion. Au bout de 8 ans j’ai repris la Présidence de la filiale.
Sur mon temps libre je rachète une vieille Honda fatiguée que je décide de transformer dans un esprit « Café Racer ». Un article de presse en à parlé, mon univers créatif plaît et les gens ont commencé à m’en demander d’autres. Après en avoir conçu et vendu quelques-unes, le coté marketing est revenu et j’ai voulu donner à mes motos un nom et un logo. C’est comme ça que la marque OLLI est née. À l’époque mon épouse me demandait pourquoi j’avais toutes ces motos dans mon garage et je lui répondais que nous n’avions qu’une seule vie … et qu’il fallait la vivre. En Anglais ça donne « One Life, Live It ! » – OLLI – c’était plutôt sympa et ça avait du sens. J’ai créé une Page Facebook et c’est parti comme ça, tout bêtement.
En 2017, les coups durs se succèdent : un divorce et la fermeture de ma société qui perd son client majoritaire ; une page se tourne dans ma vie et je me retrouve sur le marché de l’emploi. Tous les étés je venais en famille sur le Bassin d’Arcachon où j’avais de nombreux amis motards. En venant les retrouver cet été là, ils m’ont convaincu de tenter ma chance ici avec mon concept OLLI. Après un hiver de réflexion, une étude de marché et des prises de contacts, j’ai inauguré le premier shop en 2018 dans la zone de La Teste-de-Buch. L’aventure s’est lancée pour de bon, les pages Facebook et Instagram ont explosés et j’ai appris un nouveau métier. Deux ans plus tard j’entends parler d’un local gigantesque et très bien situé qui se libère, c’est un coup de coeur immédiat. Ouvert en 2020, le 1er jour du déconfinement, le succès fut immédiatement au rendez-vous. Maintenant nous sommes 4 passionnés à travailler ici avec Thierry, qui est avec moi depuis le début de l’aventure, Ted qui nous a rejoint en 2020 suivi par Julie qui seconde Thierry à l’atelier. On a une merveilleuse communauté qui nous suit sur les réseaux sociaux et des clients géniaux que l’on adore mettre en valeur sur nos pages Facebook et Instagram.
Les « Café Racer » prennent leurs racines dans la contreculture britannique des années 1960, où des groupes tels que the Rockers ou the Ton Up Club, jeunes et indociles, personnalisaient leur moto pour faire des courses de café en café, le long des autoroutes nouvellement construites. Le but était d’être capable d’atteindre cent miles à l’heure le long d’un itinéraire où le motard partirait d’un café, roulant jusqu’à un point prédéterminé et revenant au point de départ, avant qu’une chanson ne puisse être complètement jouée sur le juke-box. Cherchant à prendre un maximum de vitesse ils transformaient les motos pour les rendre plus rapides, légères et maniables.