Sophie Bianchi, gérante de ‘THEODORA Haute Parfumerie’
Sophie Bianchi, gérante de ‘THEODORA Haute Parfumerie’ – Il n’est qu’un luxe véritable et c’est celui des relations humaines. (Antoine de Saint-Exupéry)
Établie à Genève depuis 2005 et à Arcachon depuis 2019, THEODORA Haute Parfumerie offre un écrin au monde des senteurs subtiles et originales. Considérée comme une référence de la parfumerie de niche par l’assortiment et le choix de ses marques prestigieuses, pour la plupart distribuées en exclusivité, telles que les parfums Perris Monte-Carlo, la pharmacie Santa Maria Novella de Florence, le Maître parfumeur florentin Lorenzo Villoresi et bien d’autres. Elle fut l’une des premières boutiques boudoirs dédiées exclusivement aux marques alternatives et à la haute parfumerie. Accompagnée de Victoria, Sophie nous ouvre les portes de sa boutique et nous enivre de son histoire subtilement parfumée.
Qu’est-ce qui vous a poussé à choisir ce secteur d’activité ?
Je suis partie d’un constat il y a bientôt 16 ans ; celui où la parfumerie moderne devenait beaucoup trop basée sur le marketing à tout prix ! Lors de mes voyages, je découvrais des Maisons de Parfums exceptionnelles, inconnues du grand public. J’ai simplement éprouvé le besoin naïf de partager ces trésors avec mes futures clientes et clients.
THEODORA Haute Parfumerie est originaire de Genève, en Suisse. Pourquoi être venue sur le Bassin d’Arcachon ?
Je suis née au Maroc et ai passé toute ma jeunesse en Dordogne, à Périgueux. Mes vacances étaient partagées entre Rabat et Arcachon. Aujourd’hui à 46 ans, il m’a paru judicieux de joindre l’utile à l’agréable en ouvrant une deuxième boutique sur le bassin, à Arcachon.
Volontairement vous n’avez pas de boutique en ligne, pouvez-vous nous expliquer ce choix ?
Le concept THEODORA Haute Parfumerie est de mettre en avant des Maisons de Parfums rares et exceptionnels. Contrairement à la parfumerie classique, la Haute Parfumerie permet une liberté totale dans la créativité, ce sont des parfums d’artistes dont le but n’est pas de plaire au plus grand nombre à moindre prix.
Alors que les e-shops permettent d’acquérir un parfum sur de simples arguments de vente et une description olfactive, j’ai besoin que mes clients sentent, testent sur peau et comparent les parfums. Ce sont des actions essentielles pour s’offrir un parfum d’exception, que l’on ne peut faire face à un écran.
Vous proposez une myriade de marques prestigieuses. Comment faites-vous cette sélection ? Un coup de coeur ?
La sélection en majorité des Maisons que l’on distribue, fut faite depuis les prémices de notre enseigne à Genève. Nous restons fidèles aux Maisons qui respectent leurs engagements de qualité et de créativité. Et telle une mère avec ses enfants, je n’ai pas de préférences, je les aime toutes différemment. Nous sommes heureuses, Victoria et moi, de proposer très prochainement à Arcachon la Maison CARON.
C’est en 1904, grâce au génie d’Ernest Daltroff, que la Maison Caron s’installe dans l’univers de la Haute Parfumerie et ouvre ses portes au 10 rue de la Paix à Paris. Son amour pour sa collaboratrice Félicie fut toujours d’une influence considérable sur ses créations. Ensemble, ils donnèrent naissance à de grands parfums aux concepts forts tels que « N’Aimez que Moi » en 1916, « Tabac Blond » en 1919, « Fleurs de Rocaille » en 1933 ainsi que le mythique « Pour Un Homme » en 1934.