Index 2021 de l’égalité professionnelle hommes/femmes, une bonne progression malgré la crise

Index 2021 de l’égalité professionnelle hommes/femmes, une bonne progression malgré la crise

Depuis 2019, toutes les entreprises de plus de 250 salariés et, depuis 2020, toutes celles de plus de 50 salariés doivent calculer et publier leur Index de l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes chaque année au 1er mars. Elisabeth Borne, ministre du Travail, de l’Emploi et de l’Insertion, a présenté les résultats de la campagne 2021, marquée par une bonne progression en dépit du contexte économique et sanitaire.

Créé par la loi du 5 septembre 2018 pour la liberté de choisir son avenir professionnel, l’Index de l’égalité professionnelle permet aux entreprises de mesurer les écarts de rémunération entre les femmes et les hommes et met en évidence les points de progression sur lesquels agir quand ces disparités sont injustifiées. L’Index est une note sur 100 points, calculée chaque année à partir de 4 ou 5 indicateurs suivant la taille de l’entreprise. En cas d’Index inférieur à 75 points, l’entreprise doit prendre des mesures correctives, pour diminuer les écarts dans un délai de 3 ans sous peine de sanctions financières.

Le taux de répondants s’est nettement amélioré en 2021 passant de 59% en 2020 à 70% au 1er mars 2021 et atteint les 84% pour les entreprises de plus de 1000 salariés, démontrant ainsi que l’Index est entré dans les mœurs.

Si la note moyenne augmente d’un point par rapport à 2020 pour s’établir à 85/100, seules 2% des entreprises ont obtenu la note maximale de 100/100, preuve qu’il reste des marges de progression et que la majorité des entreprises doit encore produire des efforts pour atteindre l’égalité entre les femmes et les hommes.

Sur les cinq indicateurs sur lesquels repose l’Index, deux sont toujours à la traîne :


L’indicateur « congé maternité » : près de 3 000 entreprises (13%) ont obtenu 0 sur cet indicateur et sont donc en infraction vis-à-vis de la loi de 2006 qui oblige les entreprises à appliquer aux salariées concernées l’augmentation moyenne dont ont pu bénéficier leurs collègues en leur absence ;


L’indicateur « hautes rémunérations » qui mesure la parité dans les 10 meilleures rémunérations. Un quart seulement de l’ensemble des entreprises respecte une parité ou une quasi-parité et 4 entreprises sur 10 de plus de mille salariés comptent moins de 2 femmes parmi ces 10 plus grosses rémunérations.

travail-emploi.gouv.fr


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