Le tableau, la pièce maîtresse de notre intérieur
Il parait que les anciens peintres ne peignaient que sur des tables de bois blanchies avec de la craie; de là viendrait le mot tableau (tabula, table). Différencié par ses dimensions, il peut être « décoratif », « monumental » s’il est gigantesque, « de chevalet » s’il est de taille moyenne ou « de cabine » pour les plus petits.
L’usage et la création d’un tableau remonte à l’Antiquité égyptienne, où des vestiges témoignent de l’utilisation de panneaux de bois enduit de plâtre pour la réalisation d’oeuvres d’art. Les Grecs abordent le tableau de chevalet vers le IVe siècle av. J.-C et les Byzantins réalisent des tableaux en mosaïque dés le Xe siècle. Au Moyen Âge le tableau revêt différentes formes et désigne aussi bien une peinture sur panneau que sur ivoire, ou des broderies montées sur cadres.
L’usage de la peinture se généralise en Europe au XIVe siècle, à la différence de la tapisserie ou de la peinture murale, le tableau était un support décoratif qui pouvait être librement déplacé et accroché n’importe où dans une pièce. C’est au XVIe siècle que l’on voit apparaitre les premiers collectionneurs qui constituent leurs collections dans des cabinets dédiés et aménagés à cet effet.
Aujourd’hui le tableau passe les générations et décore toujours autant nos intérieurs; façon galerie d’art, cabinet de curiosité ou en note plus légère, il donne du caractère à notre demeure.
Comment éviter les fautes de goût?
A partir d’un thème qui vous intéresse, jouez avec les couleurs de votre intérieur,
de votre décoration murale, et sachez que les couleurs contrastantes assurent toujours le meilleur effet.
Dans une chambre, privilégiez les toiles douces et reposantes qui vous apporteront douceur et tranquillité.
Dans un salon, harmonisez les couleurs du tableau avec les couleurs de vos murs, rideaux ou bibelots.