Libre comme Combas

Libre comme combas

Le peintre Robert Combas est né à Lyon en 1957. Après des études à Sète et à l’école des Beaux-Arts de Montpellier, il accède très vite à la notoriété. Dès 1980, il participe à l’exposition « Après le Classicisme», organisée au musée de Saint-Étienne, qui rend compte des nouvelles tendances de l’art contemporain.


Partie prenante de la mouvance de la Figuration Libre (en compagnie des frères Di Rosa, François Boisrond et Rémi Blanchard), c’est à Düsseldorf et à Amsterdam que Combas réalisera ses premières expositions personnelles. Combas a exposé à la Leo Castelli Gallery de New York aux côtés de Keith Haring en 1983 et depuis lors, son travail a fait l’objet de nombreuses rétrospectives, tant en France qu’à l’étranger : musée des Sables-d’Olonne (1985), musée de Saint-Étienne (1986), ARCA à Marseille (1984), CAPC à Bordeaux, Stedelijk Museum à Amsterdam (1987), Taipei Fine Arts Museum à Taiwan (1990). Après son hommage à Toulouse-Lautrec au musée d’Albi (1990), Combas aborde dans sa peinture les territoires de la spiritualité et de l’ésotérisme, comme en témoignent les expositions « Du simple et du double » qui ont eu lieu au musée d’Art moderne de la Ville de Paris (1993), musée Paul-Valéry à Sète (2000), Seoul Museum of Art, à Séoul (2006 ), Fondation Mudima à Milan (2009), MAC à Lyon (2012) et Grimaldi Forum à Monaco (2016).

Ma première qualité au départ c’est les sujets, je peux les traiter tous, voilà ma différence. »

Prise dans le courant de la Figuration Libre, la peinture de Robert Combas fut l’objet de débats passionnés au tournant des années 1980. À plus d’un titre cependant, cette œuvre protéiforme se distingue du « retour à la peinture » qui caractérise cette époque. Robert Combas s’est toujours méfié des étiquettes que l’on a posées sur son art. De la Figuration Libre, il ne conserve que l’épithète « libre » ; de l’art brut, il ne conserve que « brut ». De l’art brut, il revendique la pureté ; de la Figuration Libre, l’impureté.


Sa peinture, influencée par les univers de la bande dessinée et du rock, revendique son caractère populaire. Son travail a toujours été fortement ancré dans les représentations de la figure humaine, souvent dans des décors sauvages, violents ou orgiaques. Il crée des récits mouvementés de guerre, de crime, de sexe, de célébration et de transgression, bref, chaque phase qui compose le flux constant de la vie moderne. Ces dernières années, une forte tension autobiographique s’est manifestée dans son travail, qui n’était présente qu’à un niveau subliminal, voire pas du tout, dans les travaux antérieurs.


Les tableaux signés de Robert Combas affichent des records d’enchères. Robert Combas est l’un des rares artiste français apparaissant dans les classements des 100 artistes les plus chers au monde. Ses dessins – à l’encre, à l’aquarelle, au feutre ou au crayon – sont également très recherchés. Les nombreuses sculptures de Robert Combas (en résine, bois, bronze ou porcelaine) représentant des pinceaux, des crucifix, des guitares ou des personnages issus de l’univers du cirque, ont aussi la cote.

La Figuration Libre :


La Figuration Libre est un mouvement majoritairement français qui est apparu au début de la décennie 1980. Si initialement cette peinture aurait dû s’appeler « peinture fun », c’est l’artiste niçois Ben qui donna le nom de Figuration Libre, devant l’agacement de Robert Combas d’y apposer un nom anglais. Il en fixa même les principales caractéristiques « 30% provocation anti-culture, 30% Figuration Libre, 30% art brut, 10% folie. Le tout donne quelque chose de nouveau ».


Le mouvement de la Figuration Libre regroupe notamment Robert Combas, Hervé Di Rosa, François Boisrond ou encore Rémi Blanchard. Comme le cubisme s’était ouvert à l’Art africain et océanien, comme le surréalisme aux dessins enfantins et à l’Art des fous ou comme le pop art à la publicité et à la bande dessinée, animés par aucune forme de nostalgie, les artistes de la Figuration Libre ont, au travers de leurs œuvres, pris les libertés de faire figurer toutes les formes d’art sans distinction. Ils n’ont jamais cherché à hiérarchiser la qualité de leurs sources et accordent autant d’importance à une bande dessinée qu’à un tableau de Maître.


Le principal leitmotiv des peintres de la Figuration Libre réside principalement dans la volonté de se démarquer totalement de l’Art conceptuel en plaçant l’humour comme levier de la création. Inspirés de toutes parts, leurs peintures sont débridées et explosives, les couleurs sont criardes et les traits parfois grossiers mais elles ne sont jamais dissociées d’un grand sens de la provocation.

Galerie LAGRANGE 

159 Route du Cap Ferret

33950 Lège-Cap-Ferret

t. : 07 85 50 93 63

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