Richard Branson

Considéré comme un attardé par ses professeurs il est devenu le milliardaire le plus en vogue.

Richard Branson, actuel PDG de sa marque Virgin Group, laquelle regroupe de très nombreuses activités, a un parcours incroyable. Parti de rien, sa fortune personnelle est aujourd’hui estimée à 5 milliards de dollars gagnée à force de caractère et de sacrés coups de bluffs. 

Né dans l’Angleterre des années 1950, Richard Branson est un petit garçon aux résultats scolaires tellement médiocres qu’il est la bête noire de ses professeurs. 

A 8 ans il ne sait toujours ni lire ni écrire, et si aujourd’hui on décèle plus facilement les cas de précocité, de dyslexie et les problèmes de vue, ce n’était vraiment pas le cas à cette époque. Son proviseur lui aurait même dit « tu finiras en prison ou milliardaire ». Et il avait raison car Richard Branson a failli finir en prison pour fraude à la TVA, mais est finalement devenu milliardaire. S’il est nul à l’école il montre dés son plus jeune âge un goût très prononcé pour l’entreprenariat. Tout petit, il se lance dans la plantation de sapins en vue de les commercialiser pendant Noël, puis d’élevage de perruches. Ca n’a pas fonctionné mais ce qui compte c’est d’essayer … et de ne jamais baisser les bras. 

"La chance est ce qui se produit quand la préparation rencontre l’opportunité. "

A 15 ans il finit par quitter l’école – à quoi bon il est tellement mauvais – et décide de se lancer dans la création d’un magazine étudiant au concept novateur pour l’époque : parler de tout sans tabous. Sans un sou il finance son magazine en vendant des pages aux annonceurs et en payant ses journalistes en soirées bien arrosées et joliment accompagnées. Son affaire fait ses premiers bénéfices et il décide de se diversifier. Il lance le Student Advisory Centre, une sorte de planning familial pour étudiants qui ne connaîtra pas le succès souhaité, faute de sponsors.

"J’ai bien plus profité de la vie en disant oui qu’en disant non."

(Milliardaire : Richard Branson, l’entrepreneur hippie – Documentaire)

Trois ans plus tard et toujours sans un sou devant lui il décide de se lancer dans la vente de disques par correspondance, un business nettement plus lucratif dans un marché alors en plein développement. Le nom de la marque « Virgin » (vierge) est créé à ce moment là, une de ses collaboratrices le lui aurait inspiré en lui disant « nous sommes tous vierges en business ». Des grèves postales viennent perturber ses affaires et il décide alors de créer des boutiques pour éviter tout problème de livraison. Il a la fausse bonne idée d’y installer des casques et de laisser le public écouter la musique en libre service. Sa boutique se fait envahir de squatteurs et le vol de matériel est fréquent. Endetté il convainc néanmoins son banquier de le soutenir dans la création de son propre studio d’enregistrement, il lance son label Virgin Record et rencontre par hasard un jeune compositeur dont aucune maison de disque ne veut : Mike Oldfield. Il enregistre son premier album « Tubular Bells » qui est un succès phénoménal et lui rapporte son premier million.

Jamais à court d’idées il se diversifie dés les années 1980 et débarque sur la scène internationale avec toujours l’envie d’en faire plus et différemment. Il revend son label Virgin Music pour se lancer à la conquête du ciel avec Virgin Airways et maintenant il vise les étoiles en investissant dans le tourisme de l’espace. Sa société Virgin Galactic indique qu’un billet pour l’espace devrait être facturé aux alentours de 175 000 euros et affirme avoir déjà 700 réservations de candidats tels que Léonardo Dicaprio ou la chanteuse Katy Perry.

(How Virgin Hyperloop One’s System Becomes Reality – Virgin Hyperloop One)

A la tête d’un empire colossal il passe aujourd’hui la majeure partie de son temps à développer des organisations à but non lucratif.


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