FENDI – La vision de Kim Jones – Collection Prêt à porter Automne-Hiver 2021-2022

FENDI - La vision de Kim Jones - Collection Prêt à porter Automne-Hiver 2021-2022

Après son premier défilé haute-couture en janvier, Kim Jones a présenté sa vision du prêt-à-porter automne-hiver 2021 pour Fendi le 24 février. Aux côtés de Silvia Venturini Fendi pour les accessoires et de sa fille Delfina Delettrez Fendi pour les bijoux, le nouveau directeur artistique a souhaité rendre hommage aux femmes de la famille Fendi. Leur allure, leur histoire et leurs origines italiennes ont inspiré cette collection qui élève la famille au premier rang.

Les silhouettes monochromes imaginées par Kim Jones ont défilé au milieu de références à la Rome Antique protégées par des vitrines de verre en forme de « F. » Dans ce décor de musée contemporain, les vestiges d’un monde ancien mettent en lumière les contrastes entre héritage, savoir-faire et ultra-modernité. Kim Jones s’est inspiré de la garde-robe des 5 sœurs Fendi, une « dynastie puissante » qui a contribué au développement de la maison familiale en faisant appel dès 1965 à Karl Lagerfeld. Camel, rose poudré, taupe, vert gris, blanc marbré, la palette utilisée décrit les différentes générations des Femmes Fendi. Les dernières silhouettes vêtues de noir sont un clin d’œil à Delfina Delettrez Fendi qui lors de sa première rencontre avec Kim Jones portait un smoking ténébreux. Cette dernière incarne la relève artistique de la Maison en faisant partie de la quatrième génération. Pour le show, elle a imaginé une nouvelle gamme de bijoux « Fendi O’Lock », une variation sur le logo iconique en forme de mousquetons avec des cadenas qui s’ouvrent en composant « Fendi. »

Dans un dialogue permanent avec elles, le directeur artistique a donné l’idée à Silvia Venturini Fendi de détourner le « F » familial pour en faire un sac à main. Le Fendi First avec son « F » incliné est un accessoire clef du show, décliné en version bijou avec une chaîne ou en format pochette avec différents cuirs et peaux exotiques. Ce nouveau classique trouve sa place parmi les modèles Peekaboo et Sunshine Shopper notamment. Les nouvelles impératrices romaines vues par Kim Jones mettent en valeur le savoir-faire de la Maison avec ces accessoires luxueux.

La spectaculaire qualité des matières, du vison au cuir en passant par la soie, offre aux femmes qui les portent un exceptionnel toucher. Les ateliers Fendi ont appliqué avec la même minutie des broderies d’organza ou les surpiqûres Selleria, destinées à la maroquinerie, que l’on retrouve aussi sur les cols des gabardines et des manteaux de cachemire. À l’écoute des femmes, Kim Jones a souhaité une collection qui reflète une fonctionnalité chic et intemporelle. Une certaine sensualité émane du défilé avec des jeux de peau dénudée pour les épaules et le ventre. Les jambes sont magnifiées grâce aux collants ornés du monogramme Karligraphy et les chevilles prennent de la hauteur avec les talons ornés du logo Fendi renversé, inspiré d’une archive de Karl Lagerfeld.

 La famille Fendi est composée de femmes intellectuelles qui travaillent dur – et c’est ce que je voulais célébrer 

rappelle Kim Jones à propos de cette collection.

Kim Jones a salué ce premier défilé prêt-à-porter sur la musique intrigante de Carl Abrahamsson & Genesis Breyer P-Orridge. Les paroles de leur titre « S/He Is Her/E” sont un écho formidable à la vision du directeur artistique et invitent les spectatrices et spectateurs à « changer le monde » et « embrasser l’avenir dans un baiser. »

Le défilé ainsi que des vidéos inédites sur le décor et les coulisses sont à retrouver sur le site de Fendi.

fendi.com