GÉOMÉTRIES SUD, DU MEXIQUE À LA TERRE DE FEU

GÉOMÉTRIES SUD, DU MEXIQUE À LA TERRE DE FEU

L’exposition événement de la Fondation Cartier rendant hommage à l’Amérique latine

La Fondation Cartier pour l’art contemporain célèbre, avec l’exposition Géométries Sud, du Mexique à la Terre de Feu, la richesse et la variété des motifs, couleurs et figures dans l’art latino-américain. De l’art populaire à l’art abstrait, de la céramique à la peinture corporelle en passant par la sculpture, l’architecture ou la vannerie, cette exposition rassemble près de 250 œuvres de plus de 70 artistes, de la période précolombienne jusqu’aux productions les plus contemporaines.

Géométries Sud, du Mexique à la Terre de Feu – Fondation Cartier pour l’art contemporain

«  L’exposition Géométries Sud, du Mexique à la Terre de Feu est le fruit mêlé de la curiosité et de l’admiration pour les arts latino-américains, dans toute leur diversité, qui nous animent depuis des années.

Loin de la vision traditionnelle de l’abstraction géométrique, surtout liée aux avant-gardes de la première moitié du XXe siècle, Géométries Sud est un voyage entre les œuvres, les cultures, les territoires – du Mexique à la Terre de Feu – et les époques. Il commence voici près de six mille ans le long des côtes de l’Équateur – lorsque les peuples Valdivia inventent une statuaire qui nous semble aujourd’hui étrangement contemporaine, aux formes épurées et aux traits stylisés, déjà abstraits – et se poursuit au cours des siècles jusqu’à la jeune création actuelle. L’exposition célèbre les géométries qui se développent en marge du discours classique de l’histoire de l’art, notamment dans les esthétiques populaires et indigènes. Elle associe des œuvres de natures et de styles divers, qui forment des constellations et tracent entre elles toutes sortes d’affinités.

La Fondation Cartier pour l’art contemporain célèbre, avec l’exposition Géométries Sud, du Mexique à la Terre de Feu, la richesse et la variété des motifs, couleurs et figures dans l’art latino-américain. De l’art populaire à l’art abstrait, de la céramique à la peinture corporelle en passant par la sculpture, l’architecture ou la vannerie, cette exposition rassemble près de 250 œuvres de plus de 70 artistes, de la période précolombienne jusqu’aux productions les plus contemporaines.

«  L’exposition Géométries Sud, du Mexique à la Terre de Feu est le fruit mêlé de la curiosité et de l’admiration pour les arts latino-américains, dans toute leur diversité, qui nous animent depuis des années. Loin de la vision traditionnelle de l’abstraction géométrique, surtout liée aux avant-gardes de la première moitié du XXe siècle, Géométries Sud est un voyage entre les œuvres, les cultures, les territoires – du Mexique à la Terre de Feu – et les époques. Il commence voici près de six mille ans le long des côtes de l’Équateur – lorsque les peuples Valdivia inventent une statuaire qui nous semble aujourd’hui étrangement contemporaine, aux formes épurées et aux traits stylisés, déjà abstraits – et se poursuit au cours des siècles jusqu’à la jeune création actuelle. L’exposition célèbre les géométries qui se développent en marge du discours classique de l’histoire de l’art, notamment dans les esthétiques populaires et indigènes. Elle associe des œuvres de natures et de styles divers, qui forment des constellations et tracent entre elles toutes sortes d’affinités.

Le bâtiment de verre et d’acier de Jean Nouvel est souvent métamorphosé par les artistes et les architectes qui l’investissent volontiers de projets monumentaux. Transposant une salle de bal bolivienne en plein Paris, l’architecte d’origine Aymara Freddy Mamani nous transporte dans une fête populaire de sa ville natale d’El Alto, sur les hauts plateaux andins. 

Grâce au soutien de la Fundación Gego, nous avons pu rassembler un ensemble exceptionnel de 22 sculptures de l’artiste germano-vénézuélienne. Jouant avec les infinies possibilités de la ligne, les œuvres de Gego, principalement réalisées à partir de fils métalliques liés les uns aux autres, composent des structures irrégulières de triangles ou des cascades de baguettes d’aluminium.

Si la géométrie préside nécessairement à l’architecture, elle constitue également le trait commun des quelque 220 autres œuvres de l’exposition. Les toiles modernistes de Joaquín Torres García et les sculptures néoconcrètes d’Hélio Oiticica trouvent dans les photographies de Pablo López Luz, dans les peintures de Guillermo Kuitca ou dans l’installation d’Olga de Amaral, toutes liées aux formes de l’architecture précolombienne, un reflet inattendu. Des artistes rares et longtemps oubliés sont également mis en lumière ; ainsi, les toiles de paysages urbains quasi abstraits d’Alfredo Volpi et les photo- graphies de peintures murales du Nordeste brésilien d’Anna Mariani sont l’expression du raffinement formel des cultures populaires »